Par Mate Houda Sidatt

J’ai lu la couleur du vent pendant le ramadan. Ce roman, je l’ai attendu. Je l’ai voulu, je me suis impatientée, ce qui ne m’arrive en général qu’avec le chocolat suisse.

J’en ai dévoré chaque page comme affamée sans pouvoir être jamais rassasiée. Il m’a laissé exactement la même sensation que le chocolat. Ce sentiment d’en avoir trop mangé trop vite mais de bien être intense. Ce bien que seul le sucre et les mots savent me faire.

Je voulais d’abord vous féliciter (pas pour m’avoir fait du bien sans prendre un gramme) pour la qualité du roman, largement à la hauteur de mes espérances. Je fais partie de ces gens qui sont souvent déçus par les choses dont on me dit trop de bien. Mais la couleur du vent a été l’exception qui confirme la règle.

Le principal atout de ce roman, au-delà de la qualité littéraire certaine, c’est de pouvoir enfin s’identifier aux personnages. Pouvoir enfin se voir complètement, dans une héroïne, comme un miroir enfin assez grand, enfin assez clair pour moi.

Vous avez su décrire avec beaucoup de générosité les bizarreries attendrissantes, la richesse et la bonté d’une société entre le marteau du conservatisme et des traditions et l’enclume de la modernité et de la mondialisation à laquelle on ne peut échapper.

Alors, je l’ai relu. Pour le plaisir ; je l’ai relu pour moi, en prenant mon temps cette fois ci. Cette dégustation m’a permis de sentir chacune des émotions tellement plus intensément.

C’est pourquoi, je me dois de conseiller à tous ceux qui veulent faire un petit voyage des sens, sans s’éloigner de leur terre, séjourner dans une intrigue tellement de chez nous mais vue d’ailleurs, avec une touche féminine et un humour très fin de lire ce roman.

Merci de nous l’offrir, c’est une grande preuve de générosité.


  
www.aichetouma.com
2013-10-22 00:26:41
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