Nouakchott 2020

L’autre jour, je remonte un semblant de rue, au fin fond de Tevragh-Zeina, bordée par les derniers ‘’temples’’ criards de la zone. Ma voiture, une bonne vieille antiquité de Mercedes, disparaît à moitié dans un fleuve de sable blond, que dis-je, dans un océan d’or liquide. Je descends de voiture. Horrifiée, je me sens happée jusqu’aux genoux par, ce que je prends tout d’abord pour un banc de sables (...)